La Bible de la culture occidentale L2 LLCER

La Bible : origine et transmission.

Introduction :

Environ 25M d’exemplaires vendus chaque année.

531 langues et dialectes, testament en 1329 langues.

BU : 220 Bible / Histoire de l’art

  1. Le contexte géograhique et politique : présentation générale.
    1. Éléments géographiques et géopolitiques.

Abraham serait parti de mésopotamie pour arriver en terre de Canaan. Certaines tribus partent en exil en Egypte puis reviennent avec Moïse. Ce territoire est une bande de terre entre la mer et le désert (deviendra la palestine et l’israel). On ne sait pas grand chose du début du peuplement de cette terre.

Patriarches : premiers pères fondateurs du peuple des hébreux.

Retour d’exode avec Moïse

Les recherches archéologiques penchent en faveur d’un peuplement progressif du Canaan avec un phénomène de sédentarisation.

Autre hypothèse : (1300avJc) quelques tribus auraient occupé les collines pour fuir les plaines peu sûres.

Le récit biblique sur ces voyages est un mythe fondateur, les peuples ont besoin d’un mythe pour forger leur identité. Les mythes d’autochtonie (chtone = la terre) : lorsqu’un peuple se dit d’une terre, qu’ils ont toujours vécu ici.

Ici c’est un mythe d’exode. Le départ d’egypte pour se rendre en Canaan, terre constituée d’une mosaique de peuples. Ce motif d’exode marque l’identité du judaïsme.

Cette terre est un passage obligé pour les armées.  C’est donc aussi une terre de brassage et mélange. Ceci va influencer l’écriture de la bible.

C’est une zone de conflits récurrents. Quand tout se stabilise, le roi Salomon (9ème siècle avJC) meurt et son royaume est divisé en deux avec :

  • au nord le royaume d’Israël avec la capitale Samarie
  • au Sud le royaume de Juda avec Jérusalem pour capitale.

Beaucoup d’envahisseurs tentent de s’accaparer ce royaume.

  1. Éléments historiques et chronologiques : le judaïsme.

Les dominations babylonienne et perse du 6ème au 4ème siècle avJC.

-587 : fin du royaume de Judée. Le temple de Salomon (ou Premier Temple) est détruit par le roi de Babylone Nabuchodonosor II qui annexe le royaume de Judée. Il ne pratique pas l’exil, les Judéens vont pouvoir rester chez eux sauf l’élite de jérusalem (le grand prêtre et les officiers royaux sont amenés à Babylone pour affaiblir le pouvoir à Jérusalem). Ces officiers vont ressasser et vont considérer qu’ils sont des victimes qui doivent expier les fautes des générations passées. Ceci va influencer des passages de la Bible comme les prophètes Jérémie, Ézéchiel, Isaïe, Joël, Zacharie.

Le pouvoir de Babylone va décliner et laisser place à l’empire Perse (-540) fondé par Cyrus. Il s’empare de Jérusalem en -538 mais pour ne pas se mettre les Judéens à dos, il leur rend le trésor pillé par Nabuchodonosor II. Ses successeurs vont poursuivre cette politique favorable aux Judéens. Darius va même autoriser la construction du Second Temple de Jérusalem. Le roi exempt d’impôts les prêtres, fournit les victimes des sacrifices et paye l’entretien du temple. Ils font ça pour que les hébreux acceptent le joug perse et ne se révoltent pas.

Artaxerxès ?

Dans le Deutéronome et le Pentateuque, on retrouve le souvenir de cette période calme et fastueuse.

L’empire perse va aussi décliner pour laisser place à Alexandre le Grand.

La Domination grecque 3ème siècle avJC.

Alex = macédonien fils de Philippe de Macédoine. Il va conquérir la Palestine en -332. il est respectueux des lois, coutumes des petits états qui forment son empire. Jérusalem garde donc sa large autonomie.

À la mort d’Alex, son royaume est partagé en deux.

  • Un de ses généraux, Ptolémée, va prendre ce qui correspond à l’Égypte pour fonder la dynastie des Lagides.
  • Séleucos (dynastie des Séleucides) va fonder le royaume hellénistique.

Ils vont se disputer la terre de Canaan jusqu’à ce que les Séleucides la remportent. On laisse également son autonomie à Jérusalem.

Un des successeurs de Séleucos perd une guerre contre Rome (République Romaine) qui lui demande un lourd tribut. Il veut se servir dans le temple de Jérusalem qui possédait un trésor gigantesque. Le grand prêtre refuse et ceci entraîne de fortes tensions internes à Jérusalem car des prêtres sont hellénisants et rattachés aux Séleucides, d’autres sont juifs d’origine. Une grosse révolte a lieu contre un prêtre à la botte des Séleucides. Les séleucides répriment très violemment cette révolte. L’autonomie de Jérusalem est supprimée. Les successeurs vont poursuivre dans cette lignée et vont instaurer des décrets persécuteurs (interdiction de se reposer le jour du sabbat, culte traditionnel dans le temple interdit et affecté à un culte païen, etc). Ces persécutions vont entretenir la colère du peuple contre l’envahisseur. Maccabée issu d’une famille sacerdotale, va prendre la tête de la révolte et va réussir à reprendre Jérusalem en -164.

Entre les -2 et -1er siècles, des luttes internes ont lieu.

  • Les saducéens, issus de la classe privilégiée, conservateurs, nationalistes, vision traditionnelle de la religion, à la tête du grand temple.
  • Les pharisiens : souvent des artisans, ouverts aux idées nouvelles sur la religion, enseignent dans les synagogues.

Un nouvel envahisseur arrive : les Romains.

La domination romaine de -63 à -37.

République romaine. Le général Pompée part à la conquête de Jérusalem et y entre en -63. Il laisse les institutions en place, ce sont les pharisiens qui vont en profiter pour prendre le pas sur le parti adverse. La judée est un royaume vassal à Rome à qui elle doit un tribut.

Les romains vont laisser de moins en moins de droits aux prêtres et aux juifs. Ils vont diviser le territoire en 5 gouvernements pour éviter toute révolte.

À Rome, une guerre civile sévit à partir de -49. La République est à bout de souffle. Pompée représente l’élite, César vient de conquérir la Gaule. En -49 il franchit le Rubicon avec son armée. C’est le début de la guerre qui va se dérouler en Italie mais aussi dans le reste de l’empire (Espagne, Egypte, Afrique, Judée).  César va s’allier avec le gouverneur de Judée Antipater qui va en profiter pour relever les murailles de Jérusalem qui avaient été rasées lors des invasions. Il place son fils aîné à une place stratégique à la tête de Jérusalem et fait de son second fils Hérode le gouverneur de Galilée. César meurt, Hérode va succéder à son père et sera gouverneur de Judée. Il va se rallier à Cassius. Hérode s’enfuit à Rome car les judéens ne veulent pas de lui en gouverneur. Le sénat romain lui délivre le titre de roi. Il rendre au pays avec les légions romaines et s’impose en tant qu’Hérode le Grand en -37. il unifie à nouveau le territoire. Rome tire les ficelles.

À Rome des généraux prennent le pouvoir. Octave et Marc-Antoine se disputent le pouvoir. Octave remporte la bataille d’Actium. Octave était un proche de César. Hérode  était en lutte contre Cléopâtre, ce qui lui permet de conserver sa place. Octave devient Auguste et c’est le début de l’Empire Romain. Il règne de -27 à 14. Auguste soutient Hérode qui pourra promulguer ses propres lois, avoir ses propres armées et battre sa propre monnaie.

Les troubles : 1er et 2ème siècle.

À la mort du roi, le royaume est divisé en 4 régions en conflit. Rome va mettre des préfets à la tête des 4 régions.

Les hébreux peuvent continuer à honorer leur religion, le culte du temple est respecté, mais peu à peu les hébreux vont de moins en moins supporter la présence des légions romaines. Les préfets essayent de s’enrichir toujours plus. La tension monte. Le 2ème empereur qui suit Auguste est Tibère. Il essaye d’y remédier et nomme Ponce-Pilate en procurateur. C’est lui qui condamne Jésus à mort.

Ponce-pilate gouverne la judée et samarie. Décapolis est hostile au judaïsme.

Les guerres juives s’enchaînent de 60 à 70. Titus et Despasien vont mettre fin à la clémence dont pouvait bénéficier le judaisme. Un camp romain va être établi dans Jérusalem. Le temple est rasé. L’impôt du temple et détourné pour celui de Jupiter. Hadrien essaye de redonner vie à Jérusalem en supprimant le camp romain, en élevant un sanctuaire pour Jupiter à la place du temple. Les juifs se révoltent. Il les massacre.

Toute cette histoire va peser sur l’histoire juive. L’idée naît que les juifs ne sont pas une nation (invasions, exils…). Ils décident de former une nation unie par le livre de la Torah. Les hébreux vont développer des écoles pour étudier la Torah et recréer une union entre eux, une identité.

L’empereur Antonin Le Pieux va mettre fin aux persécutions en 138.

On a un passage progressif du polythéisme au monothéisme. Les hébreux vont abandonner leur panthéon de divinités anthropomorphes pour se tourner vers un dieu unique. Ce passage se fait par l’intermédiaire de Moïse.

La rédaction de la bible hébraïque se termine lors de la construction du Second Temple. C’est là qu’est rédigé le Nouveau Testament. La loi orale se met en place progressivement, mise à l’écrit dans le Talmud (compilation des discussions des rabins sur la loi).

  1. Éléments historiques et chronologiques : le christianisme.

3 siècles séparent la vie de Jésus Christ du concile de Nicée :1ère grande manifestation de l’alliance entre l’Empire Romain avec l’empereur Constantin et l’Église.

Les 1ers chrétiens étaient tous d’origine juive. La langue était donc l’hébreu, l’araméen. Le christianisme a subi une profonde métamorphose. Le christianisme était considéré comme une secte (une croyance coupée de celle des autres), il n’avait pas le statut de religion.

Naissance du christianisme.

Jésus serait né en -4. il aurait été charpentier / maçon, a fréquenté les pharisiens et s’est formé à leurs idées. Il va quitter la bourgade de Nazareth pour rejoindre Jean-Baptiste, un prédicateur. La population pauvre, sensible aux maladies, etc, était très sensible aux miracles et croyait en la venue du messie. JB a un grand succès auprès des juifs car il dit qu’ils pourront se repentir après un bain purificateur qui accorde le pardon divin. Jésus serait resté dans son entourage. JB est arrêté en 28 et mis à mort. Jésus arrête à son tour de baptiser et parcourt le pays. Il apporte la prédication qui évoque l’amour de dieu, du prochain. Il émet qu’il est possible de vivre en paix avec Dieu. Ce message rompt avec celui du judaïsme selon lequel il n’y a qu’une petite partie d’élus et où Dieu est vengeur.

Il aura des rapports fréquents au royaume de Galilée, moins avec Décapolis. Le préfet romain loge à Césarée, Jésus va avoir très peu de contact avec les autorités romaines.

Jésus va précher des idées nouvelles (issues des pharisiens) qui ne vont pas plaire à l’élite judéenne. Jésus leur présente ses idées sous forme de paraboles.

Jésus va chasser les marchands hors du Temple de Salomon car ils s’enrichissent sur le dos des pèlerins. Les marchands étaient une institution dans le judaisme, il se met donc à dos une partie des juifs. Jésus a décidé de donner une instruction approfondie à quelques uns de ses proches. Il recrute des disciples qui feront des sacrifices pour le suivre une vie nomade, communautaire, rompre avec leur milieu. Un noyau de 12 hommes fait partie des disciples. Il propagent le message de dieu mais au bout de 1-2 ans, les autorités juives arrêtent Jésus et le remettent aux Romains sous le prétexte de perturbation de l’ordre public. Jésus est condamné à la crucifixion, il est exécuté en 30 par Ponce-Pilate.

A priori, c’est un échec, Jésus est mort, ses disciples s’enfuient et se cachent. Les disciples vont se réunir à nouveau car ils ont eu une vision de Jésus qui leur dit être ressuscité. Ils reprennent leur œuvre missionnaire. L’Église chrétienne va naître.

Expansion de 30 à 125

Peu à peu, la secte chrétienne va s’émanciper du judaïsme. Pierre, Jaques et Jean étaient à Jérusalem, ils ont exercé une direction collégiale du temple de Jérusalem et de l’église chrétienne en formation. Pierre se fait arrêter, il s’exile. Jacques l’aurait remplacé à Jérusalem. Jacques est donné comme 1er évêque sur la liste de jérusalem.

Paul de Tarse : il voulait convertir des non juifs, il est pharisien, a été converti pendant ses voyages, vision du christ ressuscité. Il convainc les autres d’offrir la possibilité à tous les païens, les « gentils », de devenir chrétien. Il commence des missions. Le fait de leur accorder ceci signifie qu’il ne fallait plus passer par la circoncision pour être chrétien. Il a fondé des Églises là où il est allé. Les Épîtres sont des lettres, Paul écrivait aux peuples qu’il ne pouvait pas visiter pour les convaincre.

  • Pour Paul, tout homme peut obtenir le salut, pas besoin d’être élu par Dieu, mais pour obtenir ce salut, il faut avoir la foi, on pourra recevoir la grâce divine, Dieu pourra aider à obtenir le salut.
  • Nécessité pour le chrétien de se replier sur sa communauté. C’est là que l’esprit sain peut agir. Il développe la notion de caritas (l’amour du prochain).

expansion du nombre d’Églises dans le bassin méditerranéen, souvent des annexes collées aux synagogues. Les chrétiens ne sont pas encore considérés comme une religion nouvelle, c’est plus une branche hérétique du judaïsme.

Années 60-70 : le nombre de chrétiens augmente, les autorités se méfient. En parallèle, crise politique dans l’empire romain : Néron a eu un règne catastrophique, il a accusé les chrétiens d’avoir brûlé Rome, Vespasien qui suit a beaucoup à faire pour remettre de l’ordre, il ne veut pas s’occuper du royaume d’Israël. Des foyers d’agitation de plus en plus virulents commencent à se révolter contre la domination romaine. Vespasien les réprime sévèrement.

Pierre, Paul et Jacques sont morts (arrêtés, exécutés). Les persécutions contre les chr commencent. Les romains réalisent que ce n’est pas un courant du judaisme comme les autres, il les considère comme une secte à part entière, ils ne sont plus tolérés (contrairement aux juifs). En plus, les chrétiens refusent de participer au culte officiel public, donc trouble à l’ordre public, donc persécution.

Les assemblées chrétiennes doivent se faire discrètes. Les chr vont se replier sur eux-mêmes, entre 75 et 80 ils écrivent beaucoup, l’Évangile selon marc, l’Apocalypse de jean.

Transformation de 125 à 250.

La secte devient une Église et une religion à proprement parler.

Une secte se définit par un effectif assez restreint de croyants, elle ne possède pas de livre, de sous-bassement intellectuel assez fort pour se perpétuer. Elle a des problèmes avec l’autorité avec laquelle elle doit coexister.

Ce passage de secte à religion date de la fin du 2ème siècle, début 3ème siècle. Les hommes d’état commencent à s’y intéresser. Le christianisme entre en Afrique (par Carthage), en Asie mineure, par l’Égypte (Alexandrie).

Milieu 3ème siècle : les fidèles se comptent en milliers ou dizaines de milliers.

La composition sociale des chrétiens ne change pas : esclaves, artisans, très peu de paysans. Les familles aisées ne sont que très peu touchées. Énormément de préjugés sur les chrétiens : inceste, débauche collective, meurtre d’enfant.

Nouveau genre littéraire : l’apologie, texte destiné aux païens pour expliquer que les chrétiens ne sont pas des monstres. Justin est un chrétien d’Athènes, il veut démontrer que le christianisme s’inscrit dans la lignée de la philosophie grecque et que c’est une croyance respectable.

Plusieurs courants indépendants naissent et menacent cette Église. Mais c’est en même temps une aubaine, l’Église a dû s’organiser pour contrer les hérésies. Les chefs des Églises décident qu’un homme dans chaque ville sera garant de la doctrine traditionnelle orthodoxe. Un homme incarne le savoir, il faut donc un bâtiment, on construit des édifices assez grands pour que les gens puissent se rassembler et que l’évêque puisse procéder au culte.

Les Églises s’organisent entre elles et s’organisent régulièrement dans des synodes pour parler de questions théologiques et de trouver comment lutter contre les hérésies.

Le 1er évêque est l’évêque de Rome. Les évêques de Rome établissent la liste de tous leurs prédécesseurs pour créer une lignée jusqu’à eux et se présenter comme successeur direct des apôtres. Pour renforcer autorité de l’évêque et de l’Église : création d’un corpus de textes rapportant la parole de Jésus : le Nouveau Testament.

On veut aussi fixer la foi, il y a des théologiens pour y réfléchir. Ce sont des orientaux, ils seront plutôt mal accueillis en occident car culture différente (avaient l’habitude de la rhétorique, aimaient sombrer dans des points de théologie très subtils).

  • Un des premiers théologiens occidentaux = Irénée, devient prêtre à Lyon en 177 puis deviendra évêque. Il s’adaptait à son public, c’est pour ça que son œuvre a eu du succès.
  • Clément d’Alexandrie (oriental), contemporain d’Irénée, sous le règne de Commode, se présente comme un moraliste, il écrit une trilogie où il entreprend de séduire la classe bourgeoise.
  • Origène, issu d’une famille chrétienne d’Alexandrie, a échappé aux persécutions en 202, a enseigné la philosophie et l’écriture sainte. Il est le 1er à essayer de classer les données dans la bible. Pour lui, il est un héritier de Platon, toutes les créatures dotées de raison peuvent choisir entre le bien et le mal (entraîne la chute). Il faut que l’âme combatte le mal pour accéder au monde des idées qui dans la religion chrétienne réside en Dieu. L’homme a son libre arbitre.

Ils pratiquaient le jeûne, portaient des vêtements simples, pas de bijoux, ne se divertissaient pas au cirque ou au théâtre. Ils refusaient l’idolâtrie, de faire le métier de soldat, ils prônaient le célibat et la virginité.

Les chrétiens se réunissaient pour les agapes (un repas). Chant liturgiques, lectures bibliques. Tous les non baptisés ou non chrétiens devaient partir pour le moment de l’eucharistie (prière, baiser de la paix, pain et vin). Les adultes étaient baptisés dans l’eau courante, il fallait jeûner la journée précédente et avoir veillé toute la nuit.

Les fêtes ont hérité du judaïsme (pâques, pentecôte) + jours de commémoration pour les martyrs.

Auguste essayait de ranimer la religion polythéiste officielle, mais au fil du siècle, les cultes vont perdre de leur force. Dans les milieux cultivés, foi philosophique inspirée du stoïcisme ou néoplatonisme. Pour eux, derrière tous les dieux il y aurait un dieu unique. Culture monothéiste se développe dans le culte du soleil. Dans les provinces, les cultes locaux subsistent.

Le nouveau testament est une fable pour les autres, tant qu’ils ne troublent pas l’ordre public, on laisse les chrétiens tranquilles.

Phase de récupération politique de 250 à 325.

Grands troubles pour les chrétiens : persécution, torture, emprisonnement, édits anti-chrétiens, confiscation des biens de l’église…

Les empereurs craignent pour leur autorité, ils sont menacés à l’extérieur et ne tolèrent pas de menaces intérieures. Du côté de l’Asie, les Églises ont un poids important, en Occident, elles sont encore en minorité.

Des conciles ont lieu : on rappelle la tradition à tous, on insiste sur l’orthodoxie de la foi. Antioche, Alexandrie, Carthage et Rome deviennent des sièges épiscopaux. On décide d’une professionnalisation de plus en plus importante de l’église (diacre, sous diacre, exorcistes, fossoyeurs, catéchistes…).  

Les troubles se poursuivent, l’empereur Dioclétien décide d’emprisonner tous les chrétiens et de torturer ceux qui ne renient pas leur foi.

Mise en place d’une tétrarchie, empire partagé entre 4 hommes sous l’empereur :

  • Egypte sous Maximin (préfecture d’orient),
  • Licinius = Grèce (préfecture d’Illyrie),
  • Maxence = Italie (rouge),
  • Bretagne gaule Espagne = Constantin (préfecture des gaules). Constantin va tirer partie de la situation et se rendre maître de l’Italie et l’Afrique du nord en évinçant Maxence et en rendant à l’Église ses biens,

Constantin est un païen qui se tourne vers le culte du soleil. Il se convertit en 312 au christianisme. Par tactique, il ne le dit pas jusqu’en 320. 1er empereur chrétien, la société se christianise rapidement, les chrétiens peuvent accéder à de hautes fonctions. Lois pour protéger les paysans pauvres, orphelins, veuves. Le dimanche devient férié. Le droit matrimonial se durcit. Les Églises obtiennent des statuts privilégiés. Constantin tolère toutes les religions mais favorise le christianisme.

Licinius détrône Maximin, Constantin se retrouve en face de Licinius et entre en conflit avec lui. Licinius perd. Constantin maître de tout l’empire désormais chrétien. Applique la politique favorable au christianisme en orient aussi. Byzance devient Constantinople. Beaucoup d’églises bâties à Constantinople (Constantinopolice).

325, concile de Nicée : (en Turquie) Constantin réunit entre 250 et 300 évêques des Églises d’occident, d’orient de l’empire mais aussi hors empire (Perse, Arménie).

  • Débat de théologie sur la nature de Jésus Christ.
  • On décide que Dieu est le père, ensuite vient le fils, Dieu s’est incarné en lui, mais sur terre, c’est un homme.
  • On complète avec l’esprit saint. Constantin assiste au débat, il n’est pas un homme d’Église, il régale tout le monde d’un banquet/cadeaux pour s’assurer de l’obéissance des évêques de l’Empire. Ceux qui n’étaient pas d’accord avec l’orthodoxie sont remplacés. Constantin est donc maître de l’empire et de l’Église.

Le succès : 325-476.

Le christianisme s’est répandu dans les classes moyennes. Elles accèdent à des charges dans l’administration. Le christianisme va se répandre dans les classes supérieures. Dans les masses paysannes, le culte des reliques et les miracles vont installer le christianisme.

Sous Théodose, le christianisme devint religion officielle et remplace le paganisme. En 391, le culte païen est interdit, les temples sont fermés ou détruits.

395 : empire coupé en 2, Empire Romain d’Occident et Empire Romain d’Orient, donnera lieu à une division dans le christianisme. Âge d’or du monde des idées.

L’âge d’or des Pères de l’Église : ils fixent des aspects de la théologie. Le moyen âge leur a donné ce nom. On se réfère à eux à cette période.

  • Hilaire de Poitiers : fixe les histoires/doctrine de la trinité (père, fils, saint esprit = une entité).
  • Ambroise de Milan : évoque l’attitude que doit avoir l’Église par rapport à un dirigeant politique.
  • Jérôme : la Vulgate.
  • Augustin : moraliste, théologien, commente la Bible (mais aussi la science, la politique, la morale).
  • Prudence : la Psychomachie, combat dans l’âme entre les vices et les vertus, 1er poème allégorique.

476, fin de l’empire romain d’occident, début du moyen-âge.

  1. Judaïsme et christianisme, un livre commun : la Bible.
    1. Étymologie.

Latin : biblia = Livres Sacrés, apparu en ancien Français sous la forme « Bible » au 12ème siècle. Au pluriel car le Bible est un ensemble de textes écrits à différentes époques, dans différentes langues, pas un texte unique.

Les latins l’avaient emprunté du grec « ta biblia », vient de « to biblion » = le papier, la lettre, le document, le livre. Dérivé de « biblios » le papyrus.

Ensemble de textes considérés comme sacrés chez les juifs et les chrétiens.

  1. Structure.

Le canon hébreux :

  • La Torah = Livre de la Loi, ou Pentateuque.
  • Les Nevi’im = les Prophètes
  • Les Ketouvim = les Ecrits

Le TaNaK correspond à la Bible hébraïque / l’ancien testament.

→ Écrit en hébreux.

Le canon chrétien (catholique) :

  • L’Ancien Testament : + 7 livres non inclus dans le Tanak, livres deutérocanoniques.
  • Le Nouveau Testament : Matthieu, Marc, Luc et Jean (les 4 évangiles).
  • Les Actes des Apôtres.
  • Les Épîtres : Paul.
  • L’Apocalypse de Jean.

→ Tous les ajouts ont été écrits en grec.

Testament = témoignage mais aussi alliance.

  1. Rédaction et contenu.

La tradition orale.

Formules répétitives, caractère sacré.

Ce qui fait l’unité de ces mythes est la volonté de s’affirmer comme un peuple : on retrouve des récits épiques (guerres, combats, glorieux, exploits ancêtres), rattachés à un lieu, un personnage, anecdotes liées à des tribus…

Passage de l’oral à l’écrit : changement politique, institutions plus rigides.

La traduction écrite : chronologie succincte.

Émerge lorsque le royaume d’Israël naît (royaume de David puis Salomon). Des mythes vont prendre des voies différentes à la séparation du royaume de Salomon.

Commence au 9ème 10ème siècle.

Fondation du royaume de David, récits épiques (sortie d’Égypte, marche dans le désert, conquête de la terre promise).

Saga des ancêtres (Jacob, Abraham), mythe sur l’origine de l’humanité (apparition des 1ers hommes, déluge, repeuplement). Épisodes reliés par Yahviste : (Yhawh = yahweh).

Forme le pentateuque.

Tous les psaumes, quantiques relèvent de la littérature sacerdotale.

Avertissements moraux : auteurs érudits qui ont rédigé des littératures didactiques pour les cours royales, les notables…

Livre des prophètes sous la domination assyrienne (Esaïe).

Pentateuque

Deutéronome

Livres reformulés de manière plus contemporaine.

Domination perse : livre de job

Cantique des cantiques (poésie amoureuse).

Transmettre un texte sacré.

Hébreux langue de départ, quelques passages en araméen.

Les scribes se sont transmis cette littérature dans une langue consonantique, transmission dans un cadre sacré (cérémonie, concentration, recueillement, tâche importante de transmettre la parole de dieu). Enseignement sur la manière de prononcer le texte.

Besoin de vocaliser et ponctuer : pour préciser le texte, réduire les marges d’erreurs. → Les massorètes à babylone et en palestine ont fait ça. Texte précis et fiable de la bible hébraique qui a fait autorité dans la judaisme.

Manuscrits de la mer morte : découverts dans des grottes, 100 000 fragments, écrits par les esséniens, opposés au temple de jérusalem, ils attendent le rétablissement du culte, se sont exilés, vivaient à l’écart du monde.

Domination grecque, A, 270 avJC, Alexandrie : traduction de la torah en Grec. Appelé la « septante » car attribué à 72 érudits, permet une large diffusion du texte, signe d’ouverture au monde hellénistique. Plus tard, Nouveau Testament directement rédigé en grec (1er siècle).

YHWH traduit par Kurios = seigneur.

Berit → diathèkè = testament

Le monde juif salue ce travail au début, mais après, certaine méfiance lorsque la septante est adoptée par les chrétiens comme texte de référence, et non pas la bible en hébreux.

Plus tard : versions d’Aquila et de Symmaque au 2ème siècle

3ème siècle : version d’Origène, Hexaples, 1er travail de traduction critique, comparaison entre les textes. Rassemble les 6 versions de la bible dans un seul livre.

Format :

Volumen (rouleaux de papyrus)

→ Le Codex : ensemble de manuscrits (folio) parchemin, parfois papyrus.

Livre

psautier, 13ème s : livre de plus en plus enrichi.

Codex : plus pratique, on peut feuilleter, coudre, création de table de matière, chapitres, plus résistant. Flolio protéger avec du cuivre. Création sommaire…etc pour faciliter la recherche.

Bible toujours traduite en grec, pdt l’empire romain on garde le grec (langue de la philosophie, religion, culture).

4ème s, Traduction en latin : « vetus latina » = la vieille latine, grec non présent en gaule, afrique du nord, certaines régions d’italie.

On commence à s’inquiéter des versions qui circulent, on ne peut pas traduire n’importe comment. Le pape Damase demande à un moine formé en orient (maitrise hébreux et grec) une nouvelle traduction beaucoup plus fidèle de la bible → la vulgata editio = la Vulgate de Jérôme (confronte la septante et la vetus latina, se tourne vers la bible hébraique). Entre 390 et 405, traduction de la bible hébraique en latin. Jérôme veut retrouver le texte originel, la veritas hebraica.

Saint Jérôme écrivant, Le Caravage : réflexion sur la vie et la mort, bras vers le crane = passage, memento mori. 

Travail de Jérôme mal reçu : Augustin ne va pas avoir une avancée pour la connaissance et la diffusion de la bible, il fallait suivre la septante car c’est l’usage et que la septante aurait été le fruit d’un groupe d’érudits qui aurait reçu l’inspiration divine.

Vulgate de Jérôme considéré comme profanateur, finira par avoir gain de cause, version qui s’imposera dans l’occident médiéval (après quelques révisions sous Charlemagne : mvmt de sauvegarde des textes antiques). 

Langue « mérite » pas bible. Guyart des Moulins (…)

1455 Gutenberg : 1er livre imprimé, bible en 2 volumes

16ème s : la vulgate est érigée au rang de bible authentique par l’église catholique. On lance des éditions officielles reconnues, pape Clément = vulgate clémentine. Version latine de la bible, latin = langue de culture, religion.

Héritage de la vulgate : Le Pater, le Magnificat, le De profundis, Fiat lux, Ecce homo (voici l’homme).

En dehors du monde gréco-romain, communautés juives et chrétiennes traduisent aussi :

  • version syriaque : Peshitta
  • égyptiens chrétiens, traduction copte
  • éthiopie : le guèze

1513 Renaissance : mouvement de renouveau, souhait de retour aux sources sans passer par le médiéval considéré comme déformant. Erasme propose un texte bilingue latin grec d’une vulgate. Sert de base aux bibles protestantes de Genève et d’Angleterre

Espagne, la polyglotte d’Alcala ou Complutensis : présentation en colonne des différentes traductions, accompagnée d’une grammaire, un lexique. Latin toujours utilisé

Essort de l’imprimerie, bible traduite en langues vernaculaires, diffusion, moins de méfiance envers la traduction, prix moins élevé donc plus accessible.

Bible historiale : 16ème france, trad en français, résumés, commentaires pour aider à comprendre, gravures.

Martin Luther, portrait par Cranach l’Ancien. Trad allemande de la bible par Luther, ordre mendiant des augustins. Étudie la question du salut de l’homme à travers l’épitre de Paul. Pour lui, l’homme doit accepter le fait qu’il est imparfait, l’homme est un pêcheur, lutte contre la pratique des indulgences, entre en conflit avec la papauté. Luther demande à son archevêque de ne pas cautionner ces indulgences, il donne ses 95 thèses, pose les principes de la tradition protestante.

Phillippe Mélanchthon, 1517 : luther aurait placardé ses 95 thèses sur les portes de l’église de la Toussaint à Wittemberg. Dénonce l’enrichissement du clergé. Thèses imprimées, devient une controverse. Luther dénoncé par l’archevêque, le pape Léon lui ordonne de se rétracter, Luther brûle la bulle pontificale en public. Rupture avec l’église catholique en 1521. Pour lui, il faut retourner aux textes, la vraie autorité religieuse est la bible, salut possible par une pénitence sincère sans besoin d’une hiérarchie cléricale. Procès qui aboutit à son excommunication par l’empereur Charles Quint, peut être tué par tous ceux qui le croisent. Mais reçoit le soutien du prince de Saxe Frédéric III qui va l’exfiltrer et le mettre à l’abri dans un de ses châteaux, traduction en allemand du nouveau testament. Importance dans la fixation de la langue allemande et dans les principes de traduction. Refuse le mot à mot, rejoint une tradition antique qui dit qu’il faut respecter la langue d’arrivée.

La réforme protestante se répand. Charles Quint est en conflit avec François Ier, ne peut pas maîtriser ça. Suppression des sacrements sauf baptême et eucharistie, suppression du vœu de célibat des prêtres qui deviennent des pasteurs (élus par les communautés locales). 1562 allemand décrété langue liturgique, écriture compréhensible par la population donc suppression des clercs, promotion de la lecture individuelle de la bible. Pour les catholiques, le mystère du texte est à étudier, on ne peut pas le résoudre, seuls des spécialistes peuvent l’étudier. La sorbonne condamne toutes les traductions en langues vernaculaires. Trad de Luther déclenche un grand mouvement de trad dans les autres langues : anglais (Tyndale), français (Lefèvre d’Étaples), Bible de Port-Royal, Néo-vulgate ou nova vulgata. Chaque langue va s’imposer comme langue nationale.

1542 : principe de Trente. La ville veut décourager la lecture par les laïcs, fixe le principe d’une autorisation par l’évêque pour avoir le droit de traduire la bible. La vulgate reste le texte de référence.

1598 l’édit de Nantes, Henry IV, protestants ont le droit de culte

17ème siècle : Bible de Port-Royal, les jansénistes prônaient une forme austère du catholicisme. Traduction en langue vernaculaire (français du 17ème s). trad pour faciliter le contact des fidèles avec la bible. Fidélité à la vulgate. Différences avec le grec. Grand succès jusqu’au 19ème s car s’efforce d’être fidèle au texte source + grand soucis de la langue d’arrivée et de clarté.

Nouvelles trad ensuite : pour diffuser massivement la bible.

20ème s : le pape évoque la suprématie du texte latin mais d’un pt de vue intellectuel.

Neo-vulgate, 1979, Jean Paul 2 promulgue la dernière grande révision de la vulgate.

L’Ancien Testament dans les arts.

  1. L’art pieux.

Pour éviter les persécutions, les chrétiens développent un langage ésotérique pour communiquer. Retrouvé dans des graffitis, catacombes.

  • Berger ou poisson = christ
  • Reine vêtue d’or = l’Église de Rome
  • Sceau brillant = baptême
  • Symboles revisités : ancre, croix

Influence palestinienne, paien, romaine, hellénistique (paon, vigne, agneau). Éléments repris par les chrétiens qui vont les charger d’un sens mystique.

Représentations de scènes du nouveau testament. Ne servent pas à éduquer : sert à ce que le croyant se sente impliqué dans sa religion. À travers ces symboles, il trouve la certitude que lui aussi sera délivré des maux, etc.

Catacombes de St-Calixte (via Appia, Rome) : IIème s, environ 500 000 chrétiens enterrés.

Sarcophage de Theodorus

4 fleuves

L’ancre et le poisson

Chrisme : Iota (i), Khi (x), P (rho), alpha / omega dieu = début et fin de toute chose

= initiales de Jésus Christ + dieu

éphèse : poisson en grec

colombes + rameau d’olivier (après le déluge)

sarcophage de Drausin, évêque au 7ème s. toujours vigne, paon, chrisme

→ Croix très peu présente : surtout colombe + poisson au début.

Agneau : innocence, ref au sacrifice d’Abraham

Berger : jésus sous les traits du pasteur qui guide son troupeau

Catacombes de Domitille : (jésus comme un berger qui guide ses fidèles) berger avec troupeau,

Adam et Ève (scène après avoir mangé le fruit).

Portraits du Fayoum : portraits funéraires de face, inséré dans les bandelettes des momies. Même technique de couleur utilisée dans l’art chrétien.

Catacombes de Priscille : une des 1ères représentations de la vierge à l’enfant.

Résurrection de Lazare, « lève-toi et marche ». homme que Jésus « ressuscite » 

  1. L’art didactique (pour expliquer/enseigner aux fidèles des épisodes sacrés).
    1. La création de l’univers.

La genèse.

Le récit suit les 6 jours de création et le 7ème jour.

Répétitions pour la mémorisation (même technique dans l’épopée).

Pour créer, Dieu le dit : le Verbe, la parole. → discours direct

Cosmogonie = récit de création de l’univers.

Chapelle Sixtine : salle du conclave. Plafond peint par Michel-Ange en 4 ans (toute la salle de 1477-1483). Fresque (mur humide, application de la couleur, travail délicat, rapide d’exécution, pas de droit à l’erreur). Grandeur de la sculpture dans les fresques.

Création de l’univers : 3 panneaux.

  • Droite : Dieu sépare jour/ténèbres.
  • Milieu : création des astres.
  • Gauche : création des eaux (séparation eau/terre).

Poème : époque baroque.

  • Chaos : tous les éléments sont mélangés, antithèses, enjambements, difficulté du poète à décrire ce qui n’est pas.
  • Alexandrins : rythme régulier.
  • Références antiques : Zeus, Zéphyrs
  • Fleurs, poissons, oiseaux : négations. Répétitions de « sans » → chaos = néant.
  1. Les débuts de l’humanité.

Le paradis terrestre et la création de l’homme.

4 fleuves : tigre, euphrate, Pishôn, Guihôn

→ mélange mythe et géographie réelle (tigre euphrate)

Création d’Adam : Michel-Ange

Création d’Eve : sort de la côte d’Adam, Dieu = noble vieillard

La main de Dieu, Auguste Rodin, XIXème s. contraste entre marbre très poli et aspect brut, corps d’Adam et Eve enchevêtrés.

  1. La chute.

Adam et Ève, Auguste Rodin : aspect brut, référence homme né de la terre.

→ accès à la conscience du bien/mal → honte de leur nudité dont ils n’avaient pas conscience avant.

Séparation Dieu/hommes : ils auraient pu vivre éternellement au paradis, homme/femme peupleront donc la terre. Le pêché originel frappe les hommes pour l’éternité.

Opposition homme femme : homme domine la femme par la force. Femme = pécheresse, essaye de reprendre un pouvoir sur l’homme par la séduction. Méfiance qui s’instaure.

Opposition Homme et création : l’exil du paradis annonce le début de souffrances terribles (la terre produit des épines, l’Homme doit gagner son pain à la sueur de son front pour tirer quelque chose de cette terre, la femme devra enfanter dans la douleur).

Eglise St Martin, Thuret : colonnes, représentation d’Adam et Eve (qui prend le fruit et se cache). Le serpent se confond avec les branches.

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