Psychobiologie L2 PSYCHO

CM 1 à 5 : 

  • Somesthésie 
  • Perception visuelle 1 
  • Perception visuelle 2 
  • Contrôle du mouvement 
  • Physiopathologie de maladies neurodégénératives 

Somesthésie 

 Permet au corps d’avoir des sensations diverses. Le système somatique est différent des autres : 

  • Récepteur sont largement distribués, ne sont pas uniforme 
  • Récepteurs répondent aux différents types de stimuli qui vont capter l’attention. Chacun est spécialisé

Dans notre peau nous allons avoir différents récepteurs qui sont logés très profondément dans la peau (se trouvent dans le derme). La peau a pour fonction la protection d’organes internes, la régulation de la température et la première ligne de défense. Le corpuscule de pacini est spécialisé dans les sensations. Trois autres types de récepteur : 

  • Spécialisé dans le tact Legé quand ont effleure la peau = corpuscule de Meisner 
  • Disque de Merker = spécialisé dans le traitement du touché legés 
  • Particulier car ils nous permettent sont liés à la douleur = nocicepteur/terminaison nerveuse libre 

Nous permettons de nous défendre contre les agressions extérieures et le contact extérieur. Stimulus qui a une énergie propre à lui, le récepteur va changer ce type d’énergie en une information qui pourra être traité pas le SNP et le SNC. 

Les récepteurs nous permettent les sensations cutanées (ils codent les caractéristiques du stimulus (localisation, intensité, propriété temporelle …)), les sensations varient qualitativement (pression, vibration, chatouillement, humidité, chaleur…) et spatialement.
Le système nerveux code l’information de plusieurs récepteurs à la fois, la transforme et l’utilise pour former une perception cohérente du stimulus. 

On définit les différents récepteurs : 

  • Fonctionnelle : selon le type de stimulus : 
  • Mécanorécepteurs : toucher, vibration, étirement, pression 
  • Thermorécepteurs : température 
  • Chimiorécepteurs : agir quand la peau est stimulée par des substances chimiques
  • Nocicepteurs : douleur 
  • Selon la localisation : 
  • Extérocepteurs : sensibilité somatique (somesthésie)
  • Intérocepteurs (viscérocepteurs) : vie végétative 
  • Propriocepteurs : état de contraction des muscles 
  • Selon la morphologie : 
  • Terminaisons nerveuses libres (nocicepteurs & thermorécepteurs)
  • Organes encapsulés (mécanorécepteurs & propriocepteurs) 

L’existence d’un champ récepteur : zone sensorielle qui modifie l’activité d’un neurone quand elle est stimulée (excitation, inhibition)

Les axones primaires afférents : les axones qui apportent l’information des récepteurs somatosensoriels vers la moelle épinière ou le cerveau : sensations de touché (Aß), douleur aigue (Aδ), douleur et température (C) 

Les propriétés temporelles : les récepteurs ont des propriétés temporelles différentes. L’adaptation d’une perte progressive de sensibilité. Il transmette différemment à la moelle épinière. 

Les propriétés des récepteurs cutanés : quatre types d’unités tactiles en fonction de la taille et de la forme de leur champ récepteurs, et leur adaptation à une stimulation prolongée. 

Le fonctionnement du corpuscule de pacini : il est profondément enfoncé dans le derme. Il agit rapidement à la stimulation, transmet aux fibres à conduction rapide. Il est peu sensible au caractère spatial des stimuli. 

Converti l’énergie présente dans le stimulus en potentiel d’action (influx nerveux). L’effet de variation d’intensité d’une stimulation sur l’amplitude des potentiels récepteurs. La stimulation doit être d’une intensité particulière. Effet de la variation d’intensité d’une stimulation sur l’amplitude des potentiels récepteurs 

Les voies somatosensorielles : 

L’information va rentrer dans la forme dorsale de la moelle épinière. L’information de type énergie va se diriger vers la moelle épinière par la corne dorsale. Chaque récepteur possède une voie spécifique qui le relie au cerveau (les informations (= axones) vont voyagés), et il y a différentes caractéristiques de la stimulation cutanée sont transmises à des endroits spécifiques du cerveau. Le chemin d’axone Aß sensitif au touché. 

Il y a différents niveaux de traitement de l’information somatosensorielle. Une fois que l’information est dans la moelle épinière, elle va en direction du tronc cérébral et va ensuite dans le thalamus (c’est un centre où tout doit véhiculer : entrer ou sortir. L’information va descendre dans les différents endroit). 

Il existe deux systèmes somatosensoriels : 

  • Le système lemniscal : (colonnes dorsales – en bleu), les informations sur le toucher, vibration et pression
  • L’extra-lemniscal : (faisceau spinothalamique – en jaune), les informations sur la température et la douleur

Localiser l’entrée du stimulus sensoriel : le dermatome est une bande de peau innervée par la racine dorsale droite et gauche d’un seul segment de la moelle épinière.  

Le somatotopie (W. Penfield, 1973) les neurones recevant les informations sensorielles sont disposés selon le plan de la surface corporelle. C’est une carte somatosensorielle. L’organisation du cortex somatosensoriel verticalement en colonnes et horizontalement en couches. Chaque aire reçoit les informations de différents types des récepteurs. La discrimination de deux points stimulés simultanément. Maximale = les doigts / minimale = jambes, bras, dos.  

La douleur : c’est une sensation complexe. La douleur est une sensation positive (adaptative) et négative (douleur chronique) qui est perçue grâce à des nocicepteurs (récepteurs sensibles à la douleur). Les nocicepteurs sont des canaux ioniques qui s’ouvrent par : 

  • Une stimulation mécanique forte, température extrême, substances chimiques
  • Les cellules endommagées libèrent les substances qui ouvrent les canaux ioniques : 
  • Protéases (bradykinine), ATP, K+ 
  • Histamine 

La voie de la douleur est ascendante. La moelle épinière vers le thalamus vers : 

  • Le lobe frontal – labélise la douleur 
  • Le lobe pariétal – localisation 
  • Le système limbique – aspect émotionnelle (souffrance) 

Douleur primaire et douleur secondaire : 

Fibre qui transmet la douleur humaine, information transmisse beaucoup plus rapidement (A delta). On parle de douleur secondaire à cause de la coupure entre la douleur A delta et la douleur C. 

Contrôle de la douleur : 

  • Voie périphérique – théorie du portillon (Melzack & Wall, 1965) : tous les signaux de douleur n’arrivent pas au cerveau. La fibre C a des synapses. Les interneurones sont des inhibiteurs. Les enképhalines vont bloquer ou atténuer la projection vers le thalamus
  • Voie descendante : le cerveau peut inhiber les sensations et contrôler la douleur. Enképhaline = blocage aux niveaux des neurones qui vont véhiculer vers le thalamus et sans on ne ressentira plus la douleur ou peu. 

Contrôle de la douleur : 

  • Certaines personnes ont des troubles de la perception de la douleur : 
  • Analgésie : perte de la sensation de la douleur 
  • Hyperalgie : sensibilité trop forte 
  • Pour soulager la douleur : 
  • Opiacés (morphine par exemple) : le cerveau contient des substances naturelles opiacés. La perception de la douleur va disparaitre avec une occupation ou en se changeant l’esprit
  • Stimulation de la peau (- SENT = Stimulation Électrique Nerveuse cutanée) : libération d’opioïdes endogènes ; autostimulation c’est-à-dire qu’un stimulus vibratoire atténuent la douleur. Ce sont des thérapies. 
  • L’acupuncture : libération d’opioïdes endogènes. Introduire des aiguilles à certains endroit. 
  • Placebo (du latin « je plairai ») : grâce aux mécanismes opioïdes endogènes et d’autres non liés aux mécanismes opioïdes. 
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