Histoire du livre L3 LLCER

Histoire du livre

I – Introduction

A – Étymologie 

– Le support matériel a donné le nom à l’objet du livre (voir diapo). 

B – Pourquoi faire l’histoire du livre 

– Cette discipline dépasse le cadre des chronologies académique et s’inscrit dans le temps long. L’Histoire du livre permet l’étude à la fois de l’Histoire des cultures et des pratiques culturelles. C’est une Histoire interdisciplinaire qui peut être comparée entre les différents pays.

C – Épistémologie de l’histoire du livre 

– L’Histoire du livre, en France, se fait en 4 étapes :

            Au 17e et 18e s. : avec les collectionneurs et les bibliophiles

Au 18e et 19e s. : avec l’érudition, la reconstitution de la carrière des grands typographes avec la figure du libraire érudit

Un intérêt pour l’objet du livre, ses techniques de fabrication, sa forme matérielle, sa diffusion et sa conservation

En 1958 : avec Lucien Febvre et Henri-Jean Martin avec le libre comme au cœur de l’articulation avec l’histoire sociale et l’histoire du média

II – Aux origines du livre 

A – L’écriture et ses supports 

– Le matériau influe sur l’écriture. Dans l’Histoire du livre, l’écriture est à l’origine de toutes choses. L’invention de l’écriture arrive en 3000 av. JC et s’est fait en 3 étapes :

            L’invention du tracé (signes sur les parois des grottes préhistoriques)

L’invention de l’écriture (système organisé de signes graphiques visant à transmettre le langage sous une forme visuelle

L’invention du livre 

– Au début, la transmission de la littérature se fait par voie orale uniquement. Les premières formes d’écritures servent à faire des inventaires avec des noms et des nombres de rations. De plus, en parallèle, l’écriture est utilisée pour les écrits religieux. Ainsi, l’écriture est diffusée avec les navigateurs et leurs livres de comptes. 

– Au début, il y 3 principaux types d’écritures :

            Les pictogrammes (un dessin représente un objet)

            Les idéogrammes (un dessin représente un son composé)

Les écritures syllabiques (un signe renvoie à un son simple, ce qui facilite les combinaisons) 

– La naissance de l’écriture apparait au 2e millénaire av. JC en Méditerranée orientale. Au 13e s. av. JC, le système d’écriture phéniciens composé de 22 consonnes apparait et permet de transposer plusieurs langues. 

– Au 10e s., l’alphabet grec apparait progressivement avec un ajout de signes pour désigner les voyelles. Grâce à ça, l’alphabet grec devient universel. Au 7e s. av. JC, l’alphabet latin apparait avec le mélange des alphabets étrusque et grec. Cet alphabet est diffusé grâce aux conquêtes de l’empire romain, puis en parallèle de la diffusion du catholicisme romain.

– Il y a une diversité des supports de l’écriture : 

            La pierre : matériau durable qui permet de pérenniser le texte

            L’argile : pour les informations du quotidien

            Le bois : matériau périssable pour l’usage courant

            La soie : matériau rare et de luxe

            Le papyrus : matériau couteux

L’os

Le métal

– Le type de support indique l’importance du contenu du texte et de son usage.

B – La naissance du livre 

Papyrus dans l’antiquité en occident. Plante multi usage, vêtement, bateau, construction, écriture. Utiliser exceptionnellement au moyen-âge. On écrit sur une seule face (horizontal) Forme de rouleau, feuille alignée. Volumen

Codex : cahier au IIème siècles. Plie-les feuilles pour fabriquer. Perdu beaucoup de texte car papyrus fragile, privilégie codex et pas tout réécrire, volumen tomber dans l’oubli jusqu’au 19eme. De l’Object livre à la transmission textuelle. IIIe siècle avant JC, fondation de la bibliothèque d’Alexandrie :700 000 volumes au temps de césar, plusieurs incendies (au -1jc et au 4eme siècle par les chrétiens, qui ont détruits tout ce qui ressemblais à des trucs occultes). Volume récupérer car chaque bateau passant par la devait donner un livre à copier, accès facile au livre. Texte qu’on a aujourd’hui grâce a des copies mais grande majorité perdue du au guerre, inondation, incendie, humidité, chaleur… disparition d’une grande partie des textes, pour certains on ne peut les récupérer en tarti que grâce à des citations d’auteurs = transmission textuelle. Aucun ouvrage d’Héraclite mais grâce à ces citations dans d’autre livre on peut deviner sa pensée. Existe un trou de plusieurs siècles entre rédaction et plus ancien livre conserve. Aucun ouvrage lit de l’antiquité n’est apparu comme original, toujours des copies. Plus ancien manuscrit de l’odyssée qu’on possède de l’odyssée au -3eme avant jésus hors composé au 8eme avant JC. 5 siècles de différence et juste un extrait. 

Chapitre 2 : Les manuscrit médiévaux

1-    Du volumen au codex

Parchemin : support du livre à partir de notre ère et durant tout le moyen-âge. Parchemin : peau. Fabrication mise au point vers le IIe avant JC, à Pergame en Turquie actuelle à peu près. Codex latin pour le livre formé de feuille plié et assemble en cahier et recouvert d’une reliure. Codex plus gros que volumen, va changer la lecture et l’écriture, a pris plusieurs siècles. Ive siècles avant que le codex devienne littéraire aussi (pas que biblique).

2. La préparation du parchemin et ses techniques 

Tablette en bois ressemble à des cahier, parchemin fonctionne. Évolution technique, écrire des deux côtes de la page, moins de place et plus facile à ranger et permet une organisation plus rational du texte. Favorise l’annotation, besoin que d’une main pour lire et annoter. Texte plus une section de colonnes, mais un texte structurer par la page et les chapitres puis paragraphe et index et tables des matières possibles.  

La matière première : la peau d’animal 

– Le procédé́ qui permet d’obtenir le parchemin fait appel à̀ une technologie relativement simple. La peau d’un animal (veau, mouton, chèvre…) fournit la matière première : on la trempe tout d’abord dans un bain de chaux afin de faciliter l’élimination des poils. Celle-ci a pu conserver sur son autre face des traces de chair ou de graisse que l’on gratte soigneusement avec un instrument métallique. Enfin, la peau est tendue sur un cadre pour sécher. La préparation terminée, le parchemin présente une différence de couleur et de texture entre le « coté poil » (dit également « coté fleur ») et le « coté chair ». 

Le travail de préparation : le ponçage 

– En Occident, les parcheminiers ont parfois poursuivi le travail de préparation jusqu’à̀ ce que les deux cotés aient la même apparence : un ponçage minutieux ou un ajout de craie sur la surface permettait de parvenir à̀ ce résultat. 

– Dans le monde arabo-musulman, en revanche, cette différence ne semble pas avoir gêné les utilisateurs : dans les manuscrits de cette aire culturelle, les côtés chair, jaunâtres, se trouvent systématiquement en face des cotés poil, presque blancs, si bien que la différence saute généralement aux yeux lorsque le livre est ouvert. 

– La qualité́ du produit fini est également conditionnée par la matière première, c’est à-dire la peau, dont la qualité́ varie suivant les espèces. Celle de très jeunes veaux permet d’obtenir du « vélin », la variété́ supérieure de parchemin ; plus souvent cependant, les artisans travaillaient des peaux de mouton. L’âge et la santé de la bête, ou encore les blessures qu’elle avait reçues, jouaient leur rôle dans le résultat final. 

La fabrication du cahier 

– Pour fabriquer le cahier, élément fondamental du manuscrit médiéval, les artisans musulmans commençaient par découper le parchemin en morceaux, qu’ils assemblaient généralement par cinq avant de le plier en deux ; sur une double page, un coté́ chair fait habituellement face à un coté poil. 

– En Occident, en revanche, la peau etait pliée une fois, ou deux, ou trois… selon les dimensions que le copiste souhaitait donner à la page ; ce procédé́ avait pour conséquence de toujours mettre en vis à vis des côtés de même nature. 

Un support onéreux 

– La réalisation de manuscrits sur ce support impliquait qu’un nombre plus ou moins élevé́ de peaux devaient être réservées à cette fin au lieu d’être transformées en cuir. Dans le cas de manuscrits de grand format, il s’agissait de véritables troupeaux : plus de cinq cents peaux de mouton furent nécessaires pour le Codex Amiatinus (Florence, Bibliotheca Laurenziana) et un nombre sans doute aussi important voire plus pour les corans de la taille du manuscrit arabe 324 de la Bibliothèque nationale de France. 

– Le parchemin était extrêmement onéreux ; cela explique que l’on ait réutilisé́ de vieux parchemins après en avoir effacé l’écriture : on parle alors de « palimpseste ». 

3. Formes du livre et pratiques de lecture 

– Le travail de fabrication des livres se déroule, jusqu’au XIe siècle, dans les monastères. La préparation de la peau de parchemin dure plusieurs mois et se fait dans un atelier spécialisé́, puis vient une phase de préparation directement consacrée à la « mise en page » du manuscrit en vue de la copie : réglure* des marges et des lignes. La feuille passe ensuite à l’atelier des copistes (scriptorium), puis, le cas échéant, à ceux de la rubrication*, de l’enluminure et de la reliure. 

Les formats 

– Les formats sont caractéristiques à la fois des contenus et des pratiques. Les grands formats, parfois monumentaux, dominent la catégorie de l’Écriture sainte jusqu’au XIIe siècle et leur modèle se prolonge encore au XVIe siècle, par exemple pour certaines Bibles manuscrites. Les livres utilisés dans les services divins et les grands traités constituant la base des bibliothèques d’études ont également, le plus souvent, un format monumental (Pères de l’Église, commentaires sur l’Écriture, traités juridiques). 

– Au contraire, les textes classiques sont copiés sur des manuscrits qui tendent à devenir moins importants et sont souvent des in-4°. Ce modèle domine aussi le monde des manuscrits universitaires au XIIe siècle, époque où apparaissent en nombre les manuscrits de plus petit format, notamment les Bibles et, plus tard, les livres d’Heures*. Les Heures, qui ne sont pas des livres liturgiques à proprement parler, doivent d’abord être maniables. Ce sont donc de petits manuscrits, particulièrement soignés. 

– Enfin, les manuscrits en langue vernaculaire, qui se multiplient à partir du XIIIe siècle, voient leurs formats varier surtout en fonction de leur contenu et de la qualité́ de leur propriétaire –le format devient aussi un indicateur de l’assignation sociale : grands formats des copies monumentales exécutées pour les rois et pour les personnages les plus puissants, formats moindres pour les lecteurs de moindre qualité́. 

La préparation de la page 

– Avant d’être confiés au scribe, les feuillets du manuscrit recevaient ce qu’on appelle la réglure, c’est-à-dire un ensemble de lignes déterminant la surface écrite. Celle-ci est à̀ peu près régulière pour un même manuscrit. La réglure avait pour utilité́ d’homogénéiser l’aspect de la copie, de guider le scribe et de permettre à̀ celui-ci de calibrer son écriture. La réglure peut être de deux types : à longues lignes ou à̀ deux colonnes d’écriture (rarement plus), ce deuxième type étant utilisé de préférence pour les manuscrits de format grand ou moyen. Structurant la mise en page, la réglure délimite aussi l’espace réservé́ aux illustrations. Tracée dans les temps les plus anciens à la pointe sèche, elle le fut par la suite à la mine de plomb puis à l’encre, parfois même avec des encres de couleur, faisant entrer cet élément indispensable dans le domaine de la décoration. 

L’évolution de l’écriture 

La minuscule

– L’alphabet latin se présente d’abord dans une écriture monumentale lapidaire, en capitales sans empattements* ni pleins qui s’opposeraient à̀ des déliés.

– Pour l’usage quotidien, l’écriture est la rustica : les lettres sont plus étroites et nécessitent de lever la main moins souvent. C’est l’écriture en usage à Pompéi et dans l’Italie romaine pour les graffiti politiques (Ier siècle av. J.-C.), et elle restera utilisée pour les titres de certains manuscrits jusqu’à̀ la basse époque carolingienne 

(Xe siècle).

– Une rupture majeure se place au Ier siècle av. J.-C. : l’écriture abandonne les formes dérivées de la capitale/ville principale monumentale pour des formes de plus en plus cursives et simplifiées, dans lesquelles commencent à̀ apparaître les hastes et les hampes* : la rapidité́ de copie est accrue et la lecture se trouve facilitée du fait que les caractéristiques des lettres sont plus apparentes. La cursive est bientôt l’écriture la plus répandue dans la Rome antique. 

– Le processus s’infléchit encore à̀ compter du IVe siècle, lorsque l’on passe peu à peu de la majuscule à l’onciale (dominée par les formes arrondies de certaines lettres, surtout D, E et M, et caractérisée par la présence de petites hastes), puis à la semi-onciale. 

– Enfin, le développement de ces formes cursives et la réorganisation des gestes du scripteur entrainent l’apparition d’une nouvelle écriture, appelée, de maniere approximative, la minuscule. Par rapport à̀ la capitale/ville principale, la minuscule est un progrès absolu : elle est beaucoup plus lisible. Certains caractères ont des hastes qui s’élèvent ou qui s’abaissent au-dessus du corps des lettres, chaque mot possède une silhouette qui lui est propre, l’œil peut les reconnaitre plus facilement lorsqu’il suit, ce qui est le cas dans la lecture rapide, la partie supérieure de la ligne. 

– L’oncialeseren contre pourtant encore à̀ l’époque carolingienne, mais surtout pour les titres et pour les incipit*. 

La Réforme carolingienne

– Au monde antique ouvert à succédé́ à la Basse-Antiquité́ un monde cloisonné (économiquement, politiquement et sur le plan démographique), fermé sur lui-même. Se développent de nombreuses pratiques régionales d’écriture ; en un mot, l’écriture se morcelle et ses modèles se multiplient à partir de l’onciale et de la semi-onciale. Un bon exemple est constitué́ par l’écriture insulaire, ainsi appelée parce que sa géographie initiale est celle des Îles britanniques. Dans la péninsule Ibérique et en Aquitaine, le royaume des Wisigoths, autour de Tolède, a conservé́ nombre de structures héritées de Rome : l’administration y est bien organisée et il se développe une grande activité́ littéraire, dominée par la figure d’Isidore de Séville. L’écriture généralement utilisée présente des spécificités qui l’ont fait qualifier d’« écriture wisigothique ». Mais, apparu au début du VIe siècle, le royaume s’effondre très brutalement avec l’invasion arabe de 711 et l’écriture wisigothique disparaît alors rapidement. 

– En Francia, le changement progressif de dynastie (des Mérovingiens aux Carolingiens), et plus encore le rétablissement de l’Empire conduit par Charlemagne à la fin du VIIe siècle, s’accompagnent d’une réorganisation profonde de l’Église, appuyée sur les monastères et sur la papauté. Il se développe parallèlement un effort considérable sur le plan de la langue (retour à la latinité classique), de l’enseignement, de la conservation des textes anciens et de l’écriture. Charlemagne s’entoure d’intellectuels. 

– La restauration voulue par Charlemagne s’appuie ainsi sur la réorganisation systématique du monde de l’écrit – langue, formes de l’écriture, nature des textes et organisation de leur diffusion : le scriptorium de Saint-Martin de Tours met au point une nouvelle écriture, caractérisée par sa facilité et sa rapidité d’exécution, ainsi que sa parfaite lisibilité. Cette écriture, la minuscule caroline, est une écriture fractionnée et non pas cursive, et se trouve directement inspirée de la minuscule primitive romaine et de l’onciale dont sont bannis tous les éléments parasites (ligatures*, décorations, abréviations excessives, etc.). Une certaine ponctuation commence conjointement à faire son apparition. 

– La minuscule caroline est diffusée à partir des scriptoria des grands monastères, en Francia occidentalis, en Italie et dans les abbayes de Germanie, Saint-Martin de Tours étant le centre moteur de l’entreprise : en quelques décennies, elle est adoptée partout dans le monde occidental. 

– On évalue à neuf mille le nombre des manuscrits carolingiens aujourd’hui conservés, un chiffre qui donne la mesure du travail de copie effectué à l’époque. On ne saurait sous-estimer l’importance de ce mouvement : c’est dans les manuscrits carolingiens que les humanistes italiens redécouvriront la littérature ancienne, à partir surtout du XIVe siècle, et c’est de la minuscule caroline qu’ils s’inspireront pour créer leur propre écriture –et les premiers caractères typographiques romains. 

Les écritures gothiques

– Cette écriture au tracé arrondi subit une déformation progressive à partir du 

XIe siècle, pour aboutir aux formes brisées et anguleuses de l’écriture gothique, plus particulièrement employée en France septentrionale, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays germaniques. Cette écriture se subdivise elle-même en plusieurs sous-groupes. 

L’écriture humanistique

– Pendant qu’au Nord les écritures gothiques atteignaient une luxuriance presque baroque, une nouvelle écriture, qui renouait avec la pureté́ originelle de la minuscule caroline, se propageait en Italie. Mise au point au début du XVe s. par l’humaniste florentin Poggio Bracciolini, elle est connue sous le nom d’écriture humanistique. C’est elle que les premiers typographes de la péninsule imitèrent dans leurs caractères dits « romains » universellement employés de nos jours. 

Structurer le texte

-Effort de clarification et de structure. Séparation des mots avant scriptio continua (marque de culture, si on peut déchiffrer alors cultiver) société divisée ou le grammairien peut lire et interpréter le texte alors que les esclaves peuvent le recopier mais pas le comprendre. 3 points de différentes valeurs selon sa place sur la ligne, point en haut : pause forte, point au milieu : pause médiane et point en bas : pause faible. Autre avancé l’espace blanc et retour à la ligne, vu en premier dans manuel biblique. Le christianisme change l’approche de la lecture, car multiplicité des interprétations sans structure, donc canalise la lecture à travers la structure. Signes techniques, virgula (trait oblique : /), pied de mouche (marque le paragraphe), rubriquassions (titre de paragraphe ou chapitre), point d’exclamation et parenthèse, point d’interrogation existe mais sous une autre forme. Numérotation aussi qui arrive sur feuillet (12eme siècle), puis on va numéroter les pages. Dans la bible va aussi apparaitre des index ou tables des matières. 

Illustration et décoration

-Enluminure n’est pas fait pas par auteur, différent travail. Encadrement du dessin, brouillon du dessin d’abord puis mise en couleur. L’artiste travail sur plusieurs planches à la fois, n’attend pas que le livre soit fini pour illustrer. Fonction esthétique de décoration et une fonction d’apprentissage. Illustration (traité scientifique, littéraire à partir du moyen-âge) dans un cadre et explicite le texte, initiales ou lettres ornées et encadrements/bordures.

La reliure

-Fragile, remplaçable. Fait à base de ficelle de chanvre ou lamelle de peau. Page cousu au plat, puis recouvert de cuir ou de tissu. Cuir poinçonné ou estamper, pierres précieuses incrustés. Pas de texte écrit sur la couverture, titre sur languette de parchemin qui dépasse du cahier (au-dessus de la couverture), pas écrit sur la tranche car livre avant stocké horizontalement. 

Les pratiques de lecture

-Peut tenir le livre a une main et annoter avec l’autre main. Lecture oralisée soit pour soi, soit pour des auditeurs pour le scriptio continua. Basculement du bas latin (seulement oral) au langues vernaculaires (romane, germanique) qui sont relié à la zone géographique écrite. Retour au latin (dû au merovingien)  La minuscule caroline. Toujours lecture à voix haute. Apparaisse peu à peu des formes de lectures silencieuses. Vœux de silence qui apparait dans les monastères et donc lecture silencieuse. A accès à l’écrit une petite couche de population, par le travail et tous les jours. 

4- l’évolution de l’art du livre au Moyen-âge

-L’histoire du livre au moyen-âge : 2 évolutions, technique de création/production du manuscrit et évolution des lieux ou les manuscrits sont produits. Centre intellectuel ou la culture est de main avec le pouvoir, de l’Église, des rois et seigneurs, le pouvoir des maitres d’université. Le livre ne sera pas le même, enjeux, Tech de fabrication.

-Moyen-âge se situe entre deux innovation technique majeurs, passage du rouleau au codex, et l’imprimerie (1454-1456) de Gutenberg en Allemagne. 1456, première bible imprimer à une centaine d’exemplaire. Invention qui conquiert facilement l’occident. En France en 1490 par le collège de la Sorbonne. Enjeux de la création des manuscrits passe du pouvoir au commerce. Imprimerie va 400x plus vite qu’un copiste 1400 feuillets par jour. Chaque manuscrit etait un exemplaire unique (reproduit par copiste qui peut faire des fautes ou changer de sens), hors imprimerie reproduit exactement, sans fautes ou changement.

Du 8 au 12 siècle, atelier de production de manuscrits sont monastique ou ecclésiastique. Centre de réflexion, production intellectuelle, production et conservation des livres et lieu d’enseignement. 3 espaces, un scriptorium (atelier ou on copie les livres), la bibliothèque (coffre à livre/armarium), école.

Puis atelier laïque relié à des centres de pouvoir politique, dans des villes. Ouverture au livre au 13 et 14ème siècle. 

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